C'est dans son fief vosgien que David Ravier nous avait concocté
un petit parcours sympathique
d'environ 130 km.
Les cyclistes ayant participé à cette randonnée étaient
David Guedj, Francesco Arni,
Lionel Bazeille, Jean-Paul Segarra, David Ravier et moi-même.
Le départ se trouvait à La Bresse (88).
Après un début pentu pour atteindre la route des crêtes
où Jean-Paul montrait toute son aisance
à grimper les côtes, on roulait en direction du Grand Ballon
sous un temps humide et brumeux.
David G., pas encore remis d'une chute et souffrant des côtes décidait
de rentrer en compagnie
du père de David R. qui nous avait accompagné jusque là
en VTT.
C'est donc à 5 qu'on a continué notre route dans le brouillard
de la descente du Grand Ballon.
Le soleil se décida à montrer enfin le bout de son nez dans
la vallée.
On attaqua ainsi la première difficulté de la journée
: le col de Hundsrück.
Cette montée se résuma à un coude à coude
entre Jean-Paul et moi-même où je ne manquais pas
de passer en tête au sommet d'une roue selon moi et d'une demi-roue
selon Jean-Paul.
Notre ami David nous suivait de près tout en gardant quelques cartouches
pour le grand col
de la journée : le Ballon d'Alsace et ses 12 km de grimpées.
C'est tous les 5, ensemble, qu'on attaqua ce col à Sewen suivant
le rythme soutenu de David.
Tout le monde devait décrocher au fur et à mesure et il
ne restait plus que moi pour tenir tête
à David.
Voyant qu'il n'arriverait pas à me semer au train, il lança
une attaque sur la plaque à quelques
centaines de mètres de l'arrivée.
L'affaire était entendu, le vainqueur du Ballon d'Alsace serait
vosgien.
Je n'arrivais derrière lui que 15 secondes plus tard (une broutille).
Quant à notre ami Jean-Paul, ses frasques du début de parcours
lui coûtent cher : il devait poser
pied à terre pour récupérer et c'est avec Lionel
qu'il finit le col à 4 minutes des premiers.
Francesco dit "la bracasse" terminait à 8 minutes de
David et il pouvait remercier le spécialiste
qui lui avait dit qu'avec un 23 dents, on passait bien dans les Vosges.
Le mur final pour rejoindre notre hébergement nous prouvait que
David était bien le grand
vainqueur du jour.
Certaines mauvaises langues diront que j'ai perdu 3 minutes sur les autres
dans cette montée
et que j'étais cuit mais ce n'était juste qu'une mauvaise
apréciation d'alimentation.
Pour l'instant, David Ravier est bien le meilleur grimpeur du club.
Mais attention, d'autres le talonnent de très près...
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