MAITRE DANS SON ROYAUME

 

Compte-rendu de la sortie vélo dans les Vosges le samedi 17 mai.
par Thierry Brisbart.

C'est dans son fief vosgien que David Ravier nous avait concocté un petit parcours sympathique
d'environ 130 km.
Les cyclistes ayant participé à cette randonnée étaient David Guedj, Francesco Arni,
Lionel Bazeille, Jean-Paul Segarra, David Ravier et moi-même.
Le départ se trouvait à La Bresse (88).
Après un début pentu pour atteindre la route des crêtes où Jean-Paul montrait toute son aisance
à grimper les côtes, on roulait en direction du Grand Ballon sous un temps humide et brumeux.
David G., pas encore remis d'une chute et souffrant des côtes décidait de rentrer en compagnie
du père de David R. qui nous avait accompagné jusque là en VTT.
C'est donc à 5 qu'on a continué notre route dans le brouillard de la descente du Grand Ballon.
Le soleil se décida à montrer enfin le bout de son nez dans la vallée.
On attaqua ainsi la première difficulté de la journée : le col de Hundsrück.
Cette montée se résuma à un coude à coude entre Jean-Paul et moi-même où je ne manquais pas
de passer en tête au sommet d'une roue selon moi et d'une demi-roue selon Jean-Paul.
Notre ami David nous suivait de près tout en gardant quelques cartouches pour le grand col
de la journée : le Ballon d'Alsace et ses 12 km de grimpées.
C'est tous les 5, ensemble, qu'on attaqua ce col à Sewen suivant le rythme soutenu de David.
Tout le monde devait décrocher au fur et à mesure et il ne restait plus que moi pour tenir tête
à David.
Voyant qu'il n'arriverait pas à me semer au train, il lança une attaque sur la plaque à quelques
centaines de mètres de l'arrivée.
L'affaire était entendu, le vainqueur du Ballon d'Alsace serait vosgien.
Je n'arrivais derrière lui que 15 secondes plus tard (une broutille).
Quant à notre ami Jean-Paul, ses frasques du début de parcours lui coûtent cher : il devait poser
pied à terre pour récupérer et c'est avec Lionel qu'il finit le col à 4 minutes des premiers.
Francesco dit "la bracasse" terminait à 8 minutes de David et il pouvait remercier le spécialiste
qui lui avait dit qu'avec un 23 dents, on passait bien dans les Vosges.
Le mur final pour rejoindre notre hébergement nous prouvait que David était bien le grand
vainqueur du jour.
Certaines mauvaises langues diront que j'ai perdu 3 minutes sur les autres dans cette montée
et que j'étais cuit mais ce n'était juste qu'une mauvaise apréciation d'alimentation.
Pour l'instant, David Ravier est bien le meilleur grimpeur du club.
Mais attention, d'autres le talonnent de très près...