RETOUR SUR ST-AY
OU
ASTERIX A CHAMBORD

Le samedi 06 mai 2006 quelques irréductibles du CCO prenaient le départ pour notre balade annuelle en direction de saint Ay.
Cette année la météo n'était pas des meilleurs, mais au moins nous n'avions pas les conditions dantesques du départ 2005.
Le ciel menaçant nous laissait même croire en une sortie " sèche ".
Le peloton du samedi se composait de Lulu notre organisateur, les Dupond et Dupont, Frans, Pierre, Francesco, Daniel et David avec aussi pendant les 50 premiers Km notre accompagnateur Lionel.
Nous avançons vers les nuages noirs à un bon rythme, sur les routes dégagées de la Beauce.
Bon rythme car nous avons une moyenne de 30km /h ce qui n'est pas mauvais, compte tenu du kilométrage à effectuer : 170km.
A quelques kilomètres de Patay, lieu de repos et de restauration, nous prenons la pluie.
Comme pour nous souhaiter le Welcome dans le Loiret région centre.
Pas trop mouillés, nous prenons un peu de réconfort dans un demi accompagné d'énormes sandwichs de diverse composition.
La menace météo semblant disparue, nous reprenons la route pour les 30 km restant.
Mais notre optimisme est vite rattrapé par un orage qui nous force à nous cacher sous un abris bus.
Pierrot, dopé par les mélanges oenologiques, était parti à la Poolevord dans le film (le vélo de Ghislain Lambert) et avait donc quelques minutes d'avance sur nous.
Apres cette pose forcée nous recomposons le peloton et finissons le parcours sous une pluie intense.
Arrivée à l'hôtel, bien entendu le soleil refait son apparition.
Et JL Chéri est là, fidèle au poste avec nos bagages (merci infiniment à lui) pour que nous puissions enfiler des affaires sèches et chaudes. Le soir resto, pizza avec les histoires rocambolesques de jean louis, qui avec son sens inné de la communication et de la fête nous fait passer une soirée pleine de rires.
Il ne manquait que notre Ferrari pour mettre le feu au resto.
Apres une nuit (blanche pour certain), merci aux diésélistes du CCO qui ne coupent pas les moteurs en dormant (je n'aurais jamais imaginé qu'une personne humaine puisse faire autant de bruit avec son nez) !
Nous rejoignons nos amis du CCO arrivés le 07 au matin en car.
Ce matin il fait gris, brouillasse, mais sec.
Nous voilà cette fois reparti pour une virée de 100 Km en compagnie du club local sur les routes relativement planes de la région de Chambord.
Nous ne pouvons pas, passer devant ce Château, sans se remettre en mémoire la charge gauloise de l'an dernier vaillamment emmenée par Gilbert, dommage qu'il ne soit pas là cette année.
Aujourd'hui nous roulons tranquillement jusqu'à 25Km de l'arrivée, emmenés par un Pierrot en super forme avec collé à sa roue comme un tandem, le Jean Paul local intoxiqué par les propos de nos Diabolos Italiens (Francesco) qui depuis le début lui prédit une attaque de Pierrot.
Cela prendra 75KM ! Mais, cela arrivera ! Et malgré la mise en garde les attaques successives de Pierrot, puis de Francesco seront fatales à tous nos amis du club local.
Comme d'hab, le CCO s'envole, mais aussi comme d'hab le CCO se perd.
Et nous faisons une rallonge forcée, nous nous retrouvons donc, non pas devant, mais derrière le groupe que nous venions de distancer. Pas mal non ?
A l'arrivée, un super soleil fait sont apparition (100km plus tôt ça aurait été mieux), nous rejoignons les douches qui restent toujours un lieu de " vannage " et bien sur le chaudron magique de lulu nous réchauffe l'intérieur.
Bonne rigolade dans le jardin de la mairie de St - Ay.
Puis nous rejoignons le restaurant où, là encore nous refaisons la sortie vélo avec des moyennes qui augmentent au fil des verres de vin et de champagne.
17h sonne nous prenons cette fois ci le car et rejoignons tranquillement Houilles.
Comme tous les ans le temps n'était pas au rendez vous, mais comme tous les ans nous avons eu le privilège de nous retrouver ensemble pour passer un week end sympa, où pour certain ce fut l'occasion de faire près de 300Km de vélo mais surtout pour tous d'être entre potes de même passion. Et ça, c'est énorme.
Merci au club de St- Ay de nous acceuillir si gentiment tous les ans.

Compte-rendu de David Guedj